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I V Y R O A R S :: this is hanover :: Upper Valley

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Simone Crane
Simone Crane
citizen ⤜ be the moon even when you're far from full.
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âge : vingt-quatre ans.
statut social : héritière; étudiante en cinquième année (littérature + mathématiques).
statut marital : célibataire; mère enfulte d'une gamine née d'une nuit d'amour avec le meilleur ami de son ainé; your sapiosexualy queer-ish girl next door.

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⋆⋆ standing strong as the waves roll over. ⋆⋆ standing strong as the waves roll over. EmptyVen 22 Avr - 22:16

(SENT) LIL':
Elie wants to see her favorite god-mother, we picked up chinese on our way back from walmart.

(SENT) LIL':
I saw your lights on when we left home, I repeat, we bring NOODLES

La gamine s'époumone à l'arrière sur votre refrain favori de Dua Lipa. Tu jettes un œil à sa mine ravie dans le rétroviseur, elle te renvoie sans tarder le sourire béat de celle à qui l'on offre le plus beau des cadeaux. Que Lil' vous ouvre ou pas, qu'elle accepte votre présence ou non, vous avez prévu de passer l'une de ces soirées dont Elie te parle environ trois fois par jour; take-out food / disney movie / unicorn onesies; le ridicule ne tue, définitivement pas. Si la Fyre n'est pas toujours de la partie, ta progéniture a estimé qu'il en serait ainsi ce soir, et, de fait, il en sera ainsi ce soir. Le bambin qui enchaine sans la moindre hésitation chaque vers avec la précision d'un horloger, est très certainement sur cette terre la première fan de la petite brune que tu traines dans ton sillage depuis le jardin d'enfants. Chacune de vous a vu en l'autre cette sœur qu'elle n'avait pas. Tu as trouvé en elle ce qu'il n'y avait pas chez toi; la fraicheur d'une existence qui ne se soucie pas seulement de la dorure des poignées de porte. Elie a trouvé en elle l'une des seul.e.s adultes qu'elle est en mesure de supporter (toi et son enseignante comprises, vous êtes par conséquent trois). Elle l'a choisie, loin devant certaines options paraissant plus évidentes, tes meilleurs amis de toujours, fantômes d'une existence que tu ne possèdes désormais plus. Elie l’a choisie, devant deux tantes qui n’ont jamais trépigné d’impatience à l’idée de découvrir ce petit être dénué de toute la méchanceté qu’elles portent - sans le moindre doute - dans leur cœur. La gamine, à l’instar de sa mère, ne les connait que peu. Tu ne fréquentes plus cette famille qui n’en est pas une, tu te tiens à l’écart de ses membres féminines qui n’ont jamais démontré la moindre chaleur à ton égard.

— mommy, does autie lil’ count to ten in spanish ?

Un rire léger s’échappe de tes lèvres affreusement desséchées par une hydratation quelque peu défaillante. Pas une seule seconde de ton existence ne passe dorénavant plus sans l’abrupt curiosité de cette enfant.

— I’m quite sure she does hun’, what about you ?

Tu ne tentes pas de faire d’elle le petit singe savant que l’on a fait de toi. Pas d’apprentissage prématuré, par d’instrument imposé; rien que vos échanges, lovées l’une contre l’autre alors qu’il est définitivement bien trop tard pour son petit corps que rien ne semble épuiser. D’un air contrit, la gamine te répond d’un signe de tête par la négative, tu l’assures du regard qu’elle n’a pas à se préoccuper de ce genre de chose. Pas maintenant.

— mommy ?

— baby ?

— do you count to ten ? in spanish ?

— uno, dos, tres, …

À peine la liste entamée, sa voix légère, mais puissante, s’élève dans l’habitacle, à travers les quelques dernières notes de Levitating. Les sourcils froncés, ses yeux te lancent des éclairs.

— not so fast mam’ !

Ses iris se fixent sur la villa qui se dresse à présent devant la mini que tu gares sans peine dans l’allée gigantesque.

— first one at the door gets to…

La gamine se détache sans peine et détale sans demander son reste, alors que le moteur, à peine coupé, souffle à la vue du manque cruel d’éducation de cette enfant. Lil’ n’a pas le moindre idée de ce à quoi elle vient d’acquiescer, ou non d'ailleurs, car ton écran ne s’est pas rallumé depuis votre départ.

@Lilith Fyre ⋆⋆ standing strong as the waves roll over. 4053820049
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Lilith Fyre
Lilith Fyre
student ⤜ an injured lion still wants to roar.
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âge : les vingt-deux printemps à peine marqué sur ton visage poupée, à jamais juvénile, à jamais plus forte que le temps qui passe et ride les arbres. ô jouvence.
statut social : l'odeur des vieux bouquins, simili parchemin, la littérature étrangère au creux du cœur, spécialité française, Baudelaire au fond de tes trippes et l'âme vagabonde qui se délite à chaque vers
statut marital : la liberté te sied si bien, Lily, celle qui fait pousser dans ton dos tes magnifiques ailes.

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Re: ⋆⋆ standing strong as the waves roll over. ⋆⋆ standing strong as the waves roll over. EmptyLun 25 Avr - 15:01

waves roll over.
@Simone Crane  ⋆⋆ standing strong as the waves roll over. 2339190995
⋆⋆ standing strong as the waves roll over.  
Tes yeux vagabondent sur le parchemin comme ceux d'un enfant sur le monde, avec la bienveillance et la poésie de l'innocence. Les mots te transpersent, te bouleversent, comme toujours, à jamais, ils se fichent en toi comme la flèche d'Amour dans le cœur des bienheureux, et tu en oublies le temps qui passe, le soleil haut dans le ciel qui peu à peu cède sa place à sa demi-soeur la lune, en oublie même de regarder ton téléphone qui pourtant s'illumine de sa teinte mordorée annonciateur de nouveaux messages inconnus. Rien ne peut te sortir de ta léthargie adorée, de celle dans laquelle tu te vautres avec une assiduité toute subtile, quand de tes prunelles ébahies tu admires la prose d'Edgar Allan Poe qui te transporte en ses voyages transsibériens.  
Il faut les roues crissantes sur les graviers de ton allée pour que tu daignes relever légèrement la tête, légèrement, seulement, puisque tu oublies vite ce vacarme assourdissant en replongeant tes prunelles sur les lettres. La voix aigue d'une enfant impatiente te subtilise à nouveau ton rêve, mais c'est un large sourire qui se dessine sur ton visage à nouveau réalité lorsque tu reconnais la sonorité familière d'Elie. Ses petits yeux craquants, sa jeunesse évanescente et sa douceur particulière te font lâcher ton bouquin que, sans ménagement, tu envoies valser sur ton immense canapé, dans l'attente de ton prochain rendez-vous enflammé en sa douce compagnie. Il saura attendre, alors que tu connais bien l'impatience enfantine. Tu te rues vers la porte d'entrée, toi-même gamine malicieuse, sans songer à te rendre présentable. Tes cheveux se sont lâchés dans les tornades d'Edgar, ton rouge à lèvre s'est effrité lorsque tu t'es mordillée la bouche, maltraitée par le suspens du sort de ton héros, tes yeux se sont plissés lorsque tu t'es perdue dans les méandres labyrinthiques des mots élégamment couchés sur le papier, et tu sors de ton immense villa vêtue de chiffons tout froissés, sans craindre de jugement car de la part d'Elie il n'y en a pas. Que ses yeux malicieux dans lesquels vibrent déjà la prunelle de l'intelligence, celle qui ne s'invente pas, ne s'achète pas, ne se fabrique pas - celle qu'on a, ou qu'on a pas.
Tu ouvres grands tes bras à l'approche de la gamine, qui ne tarde pas à se jeter sur toi. " Elie, come on baby. " que tu lui hurles au visage, dans ce bonheur éphémère d'une rencontre passagère. Sa mère ne se presse pas pour vous rejoindre, mais tu la vois bien chargée d'un sac affrété aux logos asiatiques. Elie et des noodles, tu m'apportes du bonheur en barre. La vérité glisse au moment où tes lèvres embrassent sa joue, salutations fraternelles pour celle que tu considères comme ta sœur. Tu te perds un instant dans ses prunelles, la main d'Elie chaudement glissée contre la tienne, tu oublies le temps qui passe comme lorsque tu te plonges dans un bouquin, le soir, au coin du feu, omettant jusqu'à la plus élémentaire politesse qui aurait été convenue de les invité à entrer. Non, tu te perds dans son regard, songes aux années passées à ses côtés, aux soirées entre filles gorgées de rires, de confidences et d'amours vérités, aux bonheurs de tous les jours qu'elle t'apporte sans compter le bonheur de l'avenir, car tu lui dois beaucoup, à Mona, tes victoires et tes heurts, tes études et tes livres, cet amour des lettres qu'elle a contribué à faire naître en ton cœur assoiffé. Tu ne saurais trouver les mots pour exprimer cette affection profonde qu'elle fait naître en ton sein, alors tu presses sa main d'un geste chaleureux qu'elle saura interpréter car elle lit en toi comme dans son miroir.
Retour au réel, à ce fumet délicat qui s'extirpe en volutes du sac qu'elle tient entre ses bras - " Tu me sauves la vie, perdue dans un bouquin, je me serais laissée mourir de faim." Clin d'œil à Mona, de ceux qu'elle saura décrypter, tu me sauves la vie, encore une fois. " Elie, come in " Et la gamine de courir dans la villa que nombre de fois elle a arpentée avec la curiosité qui la caractérise. Et vous de la suivre, dans le confort de noodles en charmante compagnie.
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