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 [FB – 10.2021] Meteorite.
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Estrid Sjöberg
Estrid Sjöberg
leading you thru moonlight only to burn you with the sun
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âge : Le Nord dans les veines, les sagas dans le crâne. Le froid scandinave pour réchauffer les coeurs. 32 ans qu'elle fait chavirer le monde d'un simple regard, tel un pouvoir déique que nul ne peut expliquer.
statut social : Ce sont les Hommes qui l'intéressent, la brune. Leurs émotions, leurs réactions. Leur équilibre et leur désespoir. L'Humain comme sujet avec une attirance certaine pour les réactions qu'ils subissent comme la Terre subit la météo.
statut marital : Célibataire comme l'astre solaire. Amoureuse de tout et de tout le monde. Ou bien de personne dans le fond.

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[FB – 10.2021] Meteorite. [FB – 10.2021] Meteorite. EmptyLun 25 Avr - 22:31


meteorite
Caught up in no good, so good
Like when we do something real bad
Sweet that it's so bitter
That it's so bitter

#Estriven


Certaines journées sont plus longues que d’autres. Le soleil semble traîner des pieds comme un môme râle pour aller se coucher. Pourtant, alors qu’elle lève les yeux en direction de l’extérieur, elle remarque que l’astre brûlant n’est encore que dans le commencement de sa chute. Elle n’est plus perturbée, depuis le temps qu’elle a quitté sa terre natale. Elle, la fille du Nord, l’enfant habituée aux nuits au goût d’éternité, au soleil de minuit qui ne s’éteint plus. Non, tout ça, elle ne le vit que par intermittence, quand elle s’offre le luxe d’une pause, d’un retour aux sources chéries. Elle souffle, son menton posé en équilibre précaire sur son poing qui tangue presque tant l’ennui la saisit. La gomme qui tape doucement contre le papier sur lequel elle n’a rien écrit ou presque. Elle devrait préparer son cours. Elle devrait être plus sérieuse. Mais aujourd’hui, tout lui semble ridicule. Elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le pourquoi, elle qui, pourtant, est habituellement si prompte à trouver une explication. Elle qui est particulièrement douée lorsqu’il est question de mettre un mot sur tout et rien. Une émotion, une sensation. Oui, mais voilà, en cet instant, c’est différent. Elle qui vient mordre dans le bois tendre du crayon qui ne tape plus contre son carnet. Et finalement, ça lui revient doucement en tête. Comme un boomerang revient sans prévenir. Aujourd’hui, elle se doit d’aller rencontrer un autre professeur. Enseignant fraîchement arrivé avec qui elle n’a pas encore eu le plaisir d’échanger.

Plaisir étant le mot le plus approprié. Précisément. Car elle ne doute pas qu’elle y trouvera une satisfaction certaine. Elle qui se plaît dans les échanges, qu’importe leur nature. Si les mots ont leur importance et leur poids, c’est malgré tout les non-dits qui restent à ses yeux les plus intéressants. Ces gestes parfois innocents qui pourtant peuvent trahir toute une personnalité, un moment. C’est bien ce qu’elle préfère, elle. Lire dans les gens comme elle peut lire dans les livres. Ces exercices qu’elle maîtrise depuis son plus jeune âge. Parce que môme, elle avait cette facilité à faire parler les gens. Aujourd’hui, elle les déchiffre, les perce en plein jour de façon rapide. Alors, peut-être pour cette raison, elle ne s’autorise que rarement une première entrevue sans maîtriser ce qu’elle est, elle. Elle qui ajuste les papiers présents sur son bureau dans un geste précis alors qu’elle jette un œil distrait à sa montre. Elle aura le temps de soigner les apparences. Les siennes d’abord, en ajustant son chemisier de soie blanc contre son épiderme. Jupe crayon qu’elle lisse avant de ne récupérer ce dont elle aura besoin. Elle n’est pourtant pas femme frivole qui se perd dans sa propre contemplation, dans la vanité, la quête de la beauté parfaite. Pour cette raison, elle n’a sur les lèvres qu’une couche hydrante qui en fait sortir la teinte, pointe légère de mascara pour appuyer son regard noir. Les cheveux qui s’échappent probablement du chignon élaboré avant qu’elle ne quitte son cocon.

Ses talons martèlent doucement contre le sol, attirant l’attention sur sa petite personne dans les couloirs. Elle aime ça autant qu’elle le déteste. C’est flatteur et réducteur. C’est ridicule et amusant. Elle s’amuse des élèves qui la saluent, certains de façon plus insistante, espérant probablement qu’elle prenne un instant pour eux. Mais elle ne l’a pas, le temps. Elle ne l’a plus quand elle arrive devant la porte du bureau qui porte le nom de celui qu’elle doit rencontrer, nom qu’elle a précieusement noté lorsque le Doyen est venu lui imposer ses idées. Elle tape doucement contre le bois, n’attendant pourtant pas la moindre réponse pour pousser délicatement la porte qui craque et s’entre-ouvre. Elle s’amuse finalement de la première chose qui lui vient à l’esprit. Il a un prénom hors du commun, malgré tout, c’est son nom qu’elle utilise sur un ton interrogatif. « Professeur Moray ? » Elle s’invite d’elle-même dans le bureau, serrant contre elle son carnet de cuir et sa plume favorite. Ce sur quoi elle hésite, c’est la longueur du silence qu’elle laisse s’étendre. Doit-elle attendre un mot, un signe ? Elle n’en sait rien. Elle dont les yeux déjà balaient la pièce avec la lueur de la curiosité, du jeu. Une météore qui passe dans ses yeux et tire avec elle les lignes de son visage en un sourire.

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Raven Moray
Raven Moray
citizen ⤜ be the moon even when you're far from full.
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âge : ( 39 ) trente-neuf longues, très longues années à traîner ton désespoir patent au fond de la morne vie.
statut social : ( prof en criminologie ) ta voix qui s'érige comme un temple sacré, tu professes la morne sagesse à des décennies de nouvelles âmes, de celles avenir perdition.
statut marital : ( veuf ) et cette alliance qui brûle encore tes doigts.

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Re: [FB – 10.2021] Meteorite. [FB – 10.2021] Meteorite. EmptyMar 26 Avr - 16:55

météorite.
@Estrid Sjöberg  [FB – 10.2021] Meteorite. 2339190995
⋆⋆ THAT IT'S SO BITTER.  
Tes yeux qui vagabondent sur les lignes, les pages dévorées minute après minute, heure après heure, tu ne saurais plus dire depuis quand tu t'es enfermé dans ce large bureau que tu n'as pas encore fait tien, mais le tic tac de l'horloge t'es désormais familier. Le temps qui se dévore à mesure que ton âme s'évapore, ces lignes que tu broies de tes prunelles assassines, avalant en un instant toutes ses connaissances fétiches, et quelques notes négligées griffonnées sur le carnet qui trône à tes côtés. Tu ne relèves pas même les yeux, d'un mouvement mécanique, robotique, ta main qui se met à danser le long du stylo, le long du carnet. Rythme mesuré, gestuelle cadencée, enrobée de ton habitude, rassurante, rassérénée.
la psyché des criminels - les émotions meurtrières, le nom du livre qui s'étale en grosses lettres argentées sur le bord bien abimé par les années d'usage. La criminologie n'est pas que ta passion, elle te semble intimement ancrée dans ton âme, comme si tu la connaissais pour l'avoir pratiquée. Tu te souviens de la survenue du doyen, quelques heures auparavant, et sa demande d'un cours nouveau, répondant à des attentes inexplorées. Immédiatement, cette idée t'a parue pertinente puisqu'elle ouvrait en ton âme un labyrinthe nouveau, tout un univers des possibles à assouvir. La psyché des criminels, et la psychopathie qui se dévoile toute nue face à toi, dans ton désir soudain de la prendre, de la dévorer, de lire en elle comme dans un livre justement ouvert là, devant toi, donné à tes yeux pervers qui fouilleront en elle sans concession. Tu ne saurais dire comme cette perspective te fait vibrer sans passer pour un malade mental, sans qu'un étudiant ou une autre ne te dénonce au doyen pour te faire chercher par les messieurs en blancs. Mais là, dans le confort quasi cocon de ton large bureau professoral, tu ne crains pas de laisser tes iris se noyer dans les étoiles de ta fascination.  Et tu n'entends pas lorsqu'une légère main douce ne vient taper à la porte de ton bureau, et tu n'entends pas lorsque la porte en bois grince à son passage, et à peine distingues-tu la silhouette d'une étrangère venue troubler ta quiétude.

Comme dérangé dans ta rêverie, tu relèves la tête en t'ébrouant légèrement. Animal faussement docile, au regard encore pétillant des connaissances accumulées, aux cheveux en pagaille, au cerveau ramolli par la concentration des heures durant, tu ne saurais dire si tu es présentable, à cet instant. Le stylo négligemment tenu entre tes doigts mal fermés et le livre que tu refermes brusquement, comme si nul ne pouvait voir le secret sur lequel tu t'échinais. " Oui ? " Le ton de ta voix est froid, dur, il témoigne ardemment de la gène qu'à cet instant tu ressens au fond des trippes, dévasté de n'avoir pu boucler au moins la phrase dans laquelle tu te perdais. Tu ne vois pas bien l'étrangère, encore, les prunelles embrumées par les écritures qui volètent devant tes yeux  , et ton esprit te donne l'illusion quelques secondes d'avoir à faire à une étudiante. Et puis, tes iris referment leur étendard, se posent cette fois pour de vrai sur l'inconnue devant ta porte, sur son petit carnet qu'elle tient entre ses mains et qui immédiatement attise ton regard comme ta curiosité, puis tu remontes délicatement sur sa bouche qui se fend d'un sourire radieux, te perds un instant dans le creux de ses yeux. Tu ne saurais l'extérioriser, encore moins mettre des mots sur ce que tu ressens au fond de l'âme - au fond des reins, mais force est de constater qu'elle est d'une beauté ensorceleuse.  " Pardonnez-moi pour cet accueil, j'étais passionné par le travail. " Excuses comme murmurées d'une voix plus douce, afin de se faire pardonner ton attitude abrupte de prime abord. Tu te lèves, accueilles décemment l'étrangère, et l'invites à s'installer sur le fauteuil qui fait face à ton grand bureau de chêne.  " Que puis-je pour vous ? " dis-tu, en te réinstallant, et sans que tu ne t'en rendes vraiment compte, tu entends que tes doigts pianotent sur le livre fermé devant toi.
la psyché des criminels
Et ton sourire qui s'élargit sur ton visage, alors que tu figes tes yeux passionnés dans ceux de l'étrangère enchanteresse.
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Estrid Sjöberg
Estrid Sjöberg
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âge : Le Nord dans les veines, les sagas dans le crâne. Le froid scandinave pour réchauffer les coeurs. 32 ans qu'elle fait chavirer le monde d'un simple regard, tel un pouvoir déique que nul ne peut expliquer.
statut social : Ce sont les Hommes qui l'intéressent, la brune. Leurs émotions, leurs réactions. Leur équilibre et leur désespoir. L'Humain comme sujet avec une attirance certaine pour les réactions qu'ils subissent comme la Terre subit la météo.
statut marital : Célibataire comme l'astre solaire. Amoureuse de tout et de tout le monde. Ou bien de personne dans le fond.

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Re: [FB – 10.2021] Meteorite. [FB – 10.2021] Meteorite. EmptyJeu 5 Mai - 17:32


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Sweet that it's so bitter
That it's so bitter

#Estriven


Elle bat des paupières comme une biche surprise, les cils qui effleurent ses pommettes. Parce qu’elle ne sait pas réellement si elle a bien fait, ou non. Elle ne sait pas si elle dépasse quelconque limite. On lui a toujours appris, à la suédoise, que les limites personnelles avaient été instaurées pour être respectées. Elle a toujours fait de son mieux pour s’y tenir. Pourtant, parfois, sa curiosité la pousse à franchir cette éducation. Après tout, la curiosité n’est-elle pas le moteur de tout ? Et en cet instant, c’est bien grâce à sa curiosité et son empressement qu’elle peut voler ne serait-ce qu’un instant à cet inconnu. Propriétaire partiel d’un bureau qui lui ressemble peut-être. Elle n’en sait trop rien, la jeune professeure. Elle ne peut que supposer. Elle ne peut qu’essayer de collecter les informations dans ce qu’elle voit. La surprise d’abord, qu’il exprime physiquement. Celle d’avoir été dérangé alors qu’il s’était perdu dans un livre qu’elle connait bien pour l’avoir déjà lu. Coup de main savant et furtif pour fermer le bouquin, réaction du corps que de se secouer comme pour chasser les émotions et idées qui pouvaient s’être immiscées dans son esprit pendant sa lecture, son voyage. L’agacement, ensuite. Au travers des mots qu’il laisse échapper, les yeux qui finalement viennent l’accueillir. Bleu contre noir. Un contraste intéressant. Le clair contre l’obscur. Le doux contre le dur. Le bon contre le mauvais, si elle voulait s’évertuer à poursuivre dans les idées préconçues. Elle qui se tient sur le seuil, mesurant chaque mouvement, chaque son. Elle qui étudie bien plus que ce que son attitude et son langage corporel ne laissent pas paraître. Elle sait que le monde est apparences, Estrid. Alors, elle s’applique, depuis longtemps maintenant, à tout faire pour en percer les mystères. Les regards qui se capturent et font grimper un frisson dangereux le long de son échine nordique. L’air change subitement.

Elle souffle amusée et semble balayer l’air de la main, se voulant rassurante. « Ce n’est rien, je comprends. » Elle-même se perd parfois. Rarement. Mais quand c’est le cas, alors, elle est beaucoup moins prompte que lui aux amabilités. Invitée qu’elle est finalement. À entrer dans la pièce, à s’installer comme l’invitée qu’elle est soudain devenue. C’est le constat qui la fait sourire plus fort encore. Elle ne met pas totalement le doigts dessus, la brune. Elle n’explique pas tout à fait ce qui se passe. C’est rare. Assez pour qu’elle s’en fasse une note mentale. Assez pour qu’elle s’en fasse la réflexion tandis qu’elle prend place confortablement dans l’un des fauteuils. Dos bien calé dans le fond, ses jambes croisées devant elle, son petit carnet qui repose sur ses cuisses, mains par-dessus. « Je suis Estrid. » Elle marque une pause, juste pour espérer avoir le temps d’observer une réaction de sa part. Pourtant, elle se doute bien que cela ne l’aidera pas. Alors, elle poursuit, en quête du moindre mouvement qui viendrait saisir son visage. Du moindre nuage qui passerait dans le bleu dévastateur de ses yeux. « Sjöberg. La prof de sciences cognitives. » Et elle pointe du doigt le livre sur lequel il se semble se plaire à tapoter. Nerveux peut-être. Elle n’en sait trop rien. Elle ne peut qu’interpréter, pour le moment. Essayer de savoir, de comprendre. Car elle ne le connait pas encore. Et même si l’art de lire les gens est celui de sa vie, elle ne peut prétendre qu’un instant lui suffit. Cela serait prétentieux et elle ne l’est pas, Estrid. Elle est plutôt d’une personnalité mystérieuse, mystique. De ces gens sur lesquels on ne peut tout à fait mettre une étiquette. Ces gens qui deviennent ce que vous voulez voir. Ce que vous pensez voir. Parce que c’est plus simple ainsi. Ça lui évite bien des complications. Surtout, ça lui évite certaines interactions sociales dans lesquelles elle ne s’épanouit pas, l’enfant du Nord. « Je voulais seulement me présenter. Que l’on puisse faire connaissance avant d’unir nos esprits et nos passions. » Son cœur qui bat rageusement alors qu’elle est finalement submergée, noyée quand elle se laisse totalement aller, le choix des mots qu’elle sait être osé et presque provocateur. Les yeux dans les yeux. Plus fort. Encore. Elle se mord doucement les lèvres. Elle qui ne se dévoile pourtant pas pour moins que l’Absolu.


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